Après-midi spéciale revues : la sélection de la libraire !
LCD 114 « Fantasme » Juillet 2023
« C’est aussi pourquoi le sujet découvre au fil de son parcours analytique que si son fantasme est l’appui central de son désir, il a aussi pour fonction de le protéger du réel opaque qui relève de l’impossible. »
Page 43, « L’axiome du fantasme » par Bruno De Halleux.
LCD 111 « As-tu agi en conformité avec ton désir ? » Juin 2022
« La clinique lacanienne ne va pas sans une politique du symptôme et permet à chaque parlêtre, si l'analyste s'y prête, de construire un « appareil » qui fasse point de capiton et à partir duquel celui-ci s'inscrit dans le lien social. »
Page 126, « Construction d’un symptôme » par Monique Amirault.
Mental 43 : « Croyances & psychanalyse » Juin 2021
« La vérité, dans l'expérience analytique, est affaire de discours. Il « s'agit, dans l'analyse, de faire vérité de ce qui a été. Il y a ce qui a manqué à faire vérité, les traumatismes, ce qui a fait trou [..]. Il s'agit de faire venir le discours à ce qui n’a pas pu y prendre rang, de dire ce qu’on n'a pas pu dire, ou qu'on dit de façon biaisée, à côté ». Des effets de vérité sont ainsi attendus d'une analyse, et « éprouvés comme tels » nous dit J.-A. Miller.
Page 131-132, « de la post-vérité à l’invraisemblable. » par Alice Delarue.
Quarto 125 : « La voix de personne. » Septembre 2020
« Si interpréter et cerner n'opèrent qu'à résonner, qui parle donc quand ça résonne ? Ce n'est pas l'analyste, pas l'analysant non plus. Quelque chose, plutôt, se joue à l'insu des deux (…) Ce quelque chose est véhiculé par l'inconscient qui interprète, par l'inconscient interprète. C'est lui qui parle bien plus que l'analyste. Jusqu'à ce que, au bout d'un certain temps, quand le monde s'est défait et que la foule a disparu, cet inconscient interprète devienne ... La voix de personne. »
Page 7, Éditorial de Monique Kusnierek.
Scilicet, « Le rêve : son interprétation, son usage dans la cure lacanienne. » 2020
« Laisser dérouler le fil de l'interprétation du rêve, encourager le story-telling, c'est faire consister une version de l'inconscient qui prolongera à l’infini le désir de dormir comme le tonneau des Danaïdes ? Pour cerner le réel niché dans le nœud du rêve, l'analyste opère par une coupure des fils. C'est un art plus proche de celui du bonsaï que de laisser proliférer le feuillage du sens. Bien dire le rêve, c'est capturer ce qui frappe par ce qui ne peut se dire. »
Page 161, « Le réel et le féminin dans le rêve. » d’Omaïra Meseguer.
Ornicar 51 : « Ambassades et embrassades. » 2004
« En faisant encore un tour de plus nous pouvons dire qu'à la question « Qui parle et qu'est-ce qui parle? », nous pouvons répondre qu'on parle, et que, du fait qu'on parle on ne peut pas dire, mais aussi bien que du fait de parler, on ne peut achever de dire. (…) Si la cure implique de pouvoir dévoiler, elle n'implique pas moins de pouvoir rendre au silence ce qui lui appartient. »
Page 121, « Reflexion, à partir de Freud, sur le refoulé primordial. » de Jaime I. Szpilka.
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